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Camille Mångatala nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Sam 17 Oct - 11:28 | |
| MONSTER HUNTER
| Camille Mångata nom : Mångata. Un goût du Suède oubliée, il ne l'a jamais connue ni jamais désirée, mais ses racines s'affichent sans détours. Toujours cette question, « d'où tu viens ? » ▲ prénom : Camille. Il fallait compenser le nom, un prénom bien français et bien raté. Toujours des idiots pour rire, pour faire un sourire dégueulasse en coin et susurrer « c'est un prénom de fille. » ▲ âge et date de naissance : 31 ans, un mois de février. ▲ statut civil : Il a été marié, puis divorcé au bout de quelques mois, la femme hurlait dès qu'il osait parler de l'Anglais qui encombre ses pensées. ▲ orientation sexuelle : Sa carrure lui colle une étiquette sur le front, il joue de cette certitude alors que lui-même se pose des centaines de questions. A l'adolescence, rien n'était plus simple, les femmes parsemaient sa route, ses draps, dès qu'elles penchaient la tête avec un sourire. L'âge adulte a tout chamboulé, il n'est plus sûr de rien, il tâtonne à reculons. ▲ metier : Ancien ingénieur devenu chasseur de monstres. Un bunker pour cave où il s'amuse à élaborer des plans et des armes pour satisfaire sa cruauté. ▲situation familiale : Père gâteau. Dès que sa fille est dans les parages, il n'a d'yeux que pour elle, de bras que pour elle. Il abandonnerait sa chasse sans un regret pour elle. ▲ Ton espèce : Humain entouré de monstres. ▲ traits de caractère : accueillant, affectueux, attachant, calme, instable, tête dans nuages, discret, moqueur, attentionné, possessif, jaloux, gamin▲ Que penses-tu des créatures ? : Une arme à la main, il n'en pense rien. Un désir brutal de les achever, de les disséminer, d'en faire des offrandes au seul qu'il accepte, qu'il autorise, qu'il admire. Une passion enfantine du sang peignant la peau. Ils ne sont plus humains, ils courent les rues à la recherche de cadavres et il les prend à leur propre jeu. ▲ groupe : Barbes ▲ crédits : eden memories |
ϕ enfance dépassée, déphasée, son seul souvenir est une peluche au milieu de ses draps, protection sommaire envers les noirceurs et les heures sombres, inutile mais apaisante. Adulte, mais pas tant que ça, perdu qui joue la carte de l'adulte mature mais qui se serre contre une masse de tissu au beau milieu de la nuit quand rien ne partage ses draps ϕ Tocs quotidiens ; un compte quotidien des carreaux de sa cuisine, vérifier trois fois la fermeture de chaque porte, fenêtre, tiroir, faire le lit à deux reprises, tous les matins, ranger intégralement la bibliothèque à chaque fois qu'il prend un livre, si bien qu'il ne lit quasiment plus rien et n'emprunte jamais de livre, ou ne va jamais en librairie, tocs encombrants et épuisants qui réduisent sa normalité à néant ϕ la bague d'un ancien mariage lui crame la peau, elle en sait tant plus que lui à propos de tout ce qui se trame dans son crâne. heureuse et libre, elle ne hurle plus maintenant, un sourire paisible lorsqu'ils s'occupent de l'enfant miracle.ϕ son placard à vêtements est désolant, rien ne va ensemble et quand Maxime râle pour lui acheter des vêtements, il se contente de la balancer sur la pile de fringues. ϕ sourire disparu, ancien sourire de gamin désormais dissimulé, la sincérité lui fait défaut. ϕ ses doigts n'ont jamais connu l'art, ils n'ont jamais défilé sur une toile ou un piano, à la place ils ont choisi de se couper sur de multiple pages de livres ou de cahiers vides. ϕ cicatrices et tatouages parsèment sa peau, art éternel qu'il dissimule du mieux qu'il peut. ϕ payer les filles pour de l'amour l'intéresse bien plus que d'oser entamer une nouvelle relation, que d'accepter ce qu'il a dans le cœur. ton pseudo : hiraeth ▲ ton âge : bientôt vieille, bientôt un quart de siècle dans deux ans ▲ ton pays : fromaaaage ▲ ta fréquence de connexion : ... ▲ comment t'es arrivé ici ? avant je voulais faire un psychopathe, mais ça, c'était avant ▲ ton avis sur le forum : VOUS SAVEZ DEJA ▲ un commentaire ? promis j'arrête de changer |
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Camille Mångatala nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Sam 17 Oct - 11:29 | |
| JE RÊVAIS D'UN AUTRE MONDE. Tête penchée sous le lit, une main accrochée sur la couette pour maintenant cet équilibre précaire, l'autre autour de la peluche datant d'une autre ère. Yeux plissés pour observer, un peu inquiet, un courage au rabais, il n'est plus si sûr de lui. « Dis, tu veux sortir ? » mais le monstre n'a pas très envie. C'est peut-être Camille qui lui fait peur, hein, qui sait. Il ne peut pas le voir, alors le gamin tire la moue, il sait qu'il y a quelque chose là-dessous. Ses parents n'ont fait qu'effacer ses dires d'un revers de la main, comme s'ils chassaient une poussière, une mouche venue les déranger dans des affaires bien plus importantes, personne n'a envie de le croire. Les monstres, ça n'existe pas. Une rengaine qui finit par lui faire crisper les poings, désormais ses mots restent coincés au milieu de sa gorge, personne pour l'entendre et quelle preuve pourrait-il apporter ? Pourtant il est là, le monstre. Là, sous son lit. Minuit résonne dans l'horloge de mère-grand, et l'enfant se frotte les yeux contre la peluche. « Me mangez pas pendant que je dors. Dormez bien, monsieur le monstre. » Et parce qu'on a tous besoin d'une protection contre la noirceur, il dépose comme un cadeau une de ses autres peluches, au pied du lit, au rebord des ombres, avant de grimper sous la couette.
« Voyez-vous, il parle beaucoup trop de monstres. » Son père parle, parle, ne cesse jamais de parler, et le gamin perd sa concentration pour battre des jambes dans le vide, observer le mur bardé de diplôme du médecin face à eux. Il n'aime pas être ici, il n'est pas malade, il n'est pas fou, mais ses parents désemparés insistent depuis qu'il a commit l'erreur de demander une assiette de repas pour le monstre. Pourtant, il l'a vu. Il le sait cette fois. « Camille, tu m'écoutes ? » Yeux bleus reportés sur le docteur, se teintant de violet avec douceur, signe d'une colère imminente. Pourquoi ne veulent-ils pas le croire ? Personne n'a envie de le croire, les autres enfants l'ont déjà menacé pour qu'il cesse de parler, certains sont passés à l'acte, et le gosse rentrait couvert de bleus sous les cris de ses parents. « C'est pour toi qu'on est ici, Camille, c'est dangereux pour toi de parler de monstres tout le temps. » ça fait mal au fond de la poitrine. Et si les monstres n'existaient que pour lui ? Des médicaments pour ne plus qu'il s'énerve, des médicaments pour dormir sans se réveiller.
Un rire se profile quand le nouveau pointe le bout de son nez, Camille fiche son coude dans les côtes de son meilleur ami pour lui montrer ce frisé qui n'a rien à faire-là. La seule place, c'est la troisième de leur tablée et le gosse vient s'asseoir ici, sans oser lever les yeux vers eux. « C'est quoi ton nom ? » Il tremble comme une feuille, et le rire se fait gras, stupide, un enfant qui se croit plus fort que tout le monde. Le bambin blond n'a peur de rien, ni de personne. Il a un monstre dans sa chambre, un vrai, et il n'a pas peur de lui, alors la prof qui lui jette un regard noir peut aller se faire voir. Il élève la voix, sans pitié ; « tu ne sais pas parler ? », encore plus fort ; « t'es muet ? » ; et une nouvelle fois, pour que tout le monde l'entende, que ce titre soit écrit sur le front du nouveau ; « ou t'es juste débile ? » Le fracas de la chaise éclatée interrompt son discours. Gifle, coup de poing. Le brun tremble toujours, mais il n'a pas l'air d'avoir peur non plus. C'est pas un de ceux qui ont peur. C'est pas un de ceux qu'il pourra torturer, peut-être que lui aussi a un monstre dans sa chambre. « Je m'appelle Anselm. » Un putain d'accent qui ne se lassera pas de lui vriller le cerveau, qui finira par le retourner complètement, il ne le sait pas encore quand il le fixe sans respirer. Un putain d'accent qu'il ne voudra jamais arrêter d'entendre. La main coupable menace encore et d'un réflexe, Camille pose ses doigts sur les siens pour le stopper, l'écarter. « Alors bienvenue à Paris, Anselm. »
Adolescence déglinguée. Gang de mal-famés, des clopes au bout des doigts, bouteilles déjà vides éclatées au sol, poudre blanche et cachets disséminés. Les yeux tristes qui ne regardent plus vraiment le monde, qui se croient dans une autre réalité embrumée. La nuit, son lit reste vide, il dort dans la rue, chez d'autres, il fuit le monstre, il fuit la vérité. Gang rejeté, placé dans les rangs au fond de la salle de classe, évités et détestés. Mauvaise journée, la tête qui tourne et le corps qui tremble, il s'effondre dans un couloir, marionnette aux fils coupés. Il sent une main sur son épaule, sur ses joues, et il se retrouve le nez enfoui dans la nuque de quelqu'un qui se met à soupirer. « Arrête ça idiot. » L'anglais. Toujours l'anglais. Il l'évite, il ne veut pas le blesser ou l'effrayer, mais il ne peut plus reculer. Un dernier appel au secours, ses bras se lient dans le dos de l'anglais, et tout se crispe pour ne pas chialer. Il rouvre les yeux pour voir les siens, trop inquiets pour être rassurants, l'Anglais ne compte pas mentir, lui dire que tout ira bien. Nuit à l'hôpital, ordonnance longue comme le bras encore une fois, et sa langue claque au milieu de la chambre ; « Tu n'existes pas. Les monstres n'existent pas. » Et s'il existe, qu'il le mange, qu'il le démembre, qu'il le réduise à l'état de poussière, colère farouche ne demandant qu'un peu d'adrénaline pour exister.
Études, femme, père à vingt-deux ans, un accident. Une belle erreur, il le comprend quand il prend pour la première fois l'enfant dans ses bras. Il a dérivé un peu trop longtemps, et quand elle naît il cesse enfin tout. Drogue, alcool, il n'a plus que des cigarettes dans ses poches. Il sera un bon père. « Comment l'appelle-t-on ? » Athénaïs. Le petit miracle, la petite poupée. Entre couche et pleurs, les parents finissent leurs études, Camille en ingénierie militaire, et Alice en architecture. De futurs parents riches, une vie tranquille, mais ce n'est pas ce dont il rêve. Il n'a pas vraiment envie d'une vie tranquille, cet avant-goût d'Enfer lui a laissé l’amertume sur le bout de la langue. Père indigne, mari coupable, il s'éloigne du domicile familial pour jouer sa vie sur des bécanes défoncées, pour retrouver ses anciens amis détraqués, et c'est l'Anglais qui lui file un nouveau coup pour le calmer. L'ange gardien. S'il ne croit plus aux monstres, Camille finit par croire aux anges. De nouveaux des heures passées sous les étoiles en sa compagnie, des discussions à n'en plus finir. La porte claque, Alice hurle et Athénaïs sanglote « Putain, va le retrouver, fous moi la paix Camille ! J'ne sais pas ce qui m'a prit de me marier avec toi, merde. Tes monstres, ton ange-gardien... Reviens à la réalité avant qu'il ne soit trop tard, mon cœur. Rien de tout ça n'existe. » Divorce, déménagement, garde partagée, funambule entre le néant ou le cauchemar. Un pied qui dérape, et sa santé mentale se fracasse, une connerie à cicatrices indélébiles qui l'envoie de nouveau à l'hôpital.
Ils existent. Preuve irréfutable, il a vu la première vidéo. Le gouvernement a admit ce qu'il savait depuis toujours. Un geste violent, il balance son téléphone comprenant la vidéo à ses parents ; ils existent. Démission rapide, rage limpide. Chambre de son enfance, il gueule, « MONTREZ-VOUS ! » Pas de monstre, pas de vampire, pas encore. Un jour, il le sait, il est toujours à Paris. Une certitude. Ils existent, et lui est armé jusqu'aux dents. Des cadavres déposés, des vivants entreposés, il attend patiemment une présence et un sourire se dessine. « Vous existiez. »
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Rubens Herschella nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Sam 17 Oct - 11:42 | |
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Arthur Verlacla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Sam 17 Oct - 11:46 | |
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Calla Pettersenla nuit je mens, à Paris je me fonds | | | |
Montague Rochasla nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Sam 17 Oct - 14:11 | |
| Re-bienvenue Ce personnage va dépoter |
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Camille Mångatala nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Sam 17 Oct - 18:43 | |
| VOUS ÊTES TROP CHOUPIS LES CHATONS Faites attention à vous, les monstres. |
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Invité la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Sam 17 Oct - 20:07 | |
| Un chasseur de monstre Avec Travis en plus, quel combo parfait Ce personnage est une pépite de chocolat Rebienvenue |
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Camille Mångatala nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Dim 18 Oct - 12:30 | |
| Il en faut bien un pour vous exterminer. Et oui, Travis j'ai trouvé l'occasion parfaite d'enfin le jouer, je suis heureuse. |
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Rubens Herschella nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. Dim 18 Oct - 19:03 | |
| BIENVENUE CHEZ TOI Qu'il est beau . Ce gosse qui croyait aux monstres et que personne n'écoutait, celui qui se croit plus fort car il a un monstre sous son lit (On ne met pas de collier à Rubens ). Et sa vie qui s'organise autour des monstres, ces ombres qu'il n'arrive pas à oublier. Pauvre chou! ET. l'anglais! Je veux des infos, il semble bien patient et joli comme personnage . Bref. Amour pour ton personnage
Rubens exige des offrandes de luxe, et pas des pouilleux Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de Florence, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres florentins. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu. |
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Contenu sponsorisé la nuit je mens, à Paris je me fonds | Sujet: Re: We stopped looking for monsters under our bed when we realized that they were inside us. | |
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DATE D'INSCRIPTION : 10/10/2015