AU NORD. Au nord tu galoperas en essayant d'atteindre les mouvances des Champs célèbres, tu flâneras au détour d'une rue et tu croiseras ce Palais de Glace, tu graviras les marches de pierre jusqu'à la chapelle sur le haut flambant d'une colline gigantesque. Le regard se portera sur l'Opéra, là où valsent les notes. Le 8, 9, le 17, ainsi que le 18e arrondissements t'accueilleront en leur sein.

A L EST. D'autres vendent des prospectus, la pagaille dynamique dans ces arrondissement pseudo bourgeois que rien ne vient enfreindre. Les cinémas, les bistrots, les théâtres culture des parisiens à l'Est soyeux. Les toiles s'exposent le long de la Seine. D'autres s'égarent au cimetière, venus pleurer des oubliés, artistes absents. Tu y trouves le 10, 11, le 12, ainsi que le 20e arrondissements.

LE CENTRE. Précipitations des talons qui claquent sur le sol, de cette foule venue en masse. Allés et venues qui ne cessent jamais, files interminables devant le Louvre. 1, 2, 3 et le 4ème arrondissement encerclent les monuments. D'une grande cathédrale où sonnent les cloches, tempête des heures. Les parisiens se lèvent aux aurores, et courent les plus valeureux au jardin des Tuileries.

AU SUD De la veille, de la vie. Il rassure les cœurs dans ces arrondissements invisibles. Ils fredonnent le 5e, 6e, 12e, 13e et le 14 comme une chansonnette permettant à l'enfant d'apprendre à compter. On y trouve des lambeaux de peau sur ces chemins goudronnés, on y trouve des boutiques portes ouvertes sur l'univers de Paris, des jeunes buvant et fumant.

A L OUEST. A l'ouest ils chantent les rendez-vous parisiens culturels, contemplent les vertiges de beauté, flirtent sur les quais où la Seine temple d'eau polluée apprivoisent les couples unis. L'ouest héberge ses numéros 7, 15, 16. Orsay accueille les touristes, et courent les étudiants aux nouvelles expositions. Vies qui s'agglutinent aux Galeries, l'argent craché, les sacs d'enfants bourgeois.