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The sound of Silence

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Gabriel Zoweiz
la nuit je mens, à Paris je me fonds

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DATE D'INSCRIPTION : 21/10/2015

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MessageSujet: The sound of Silence   The sound of Silence EmptyDim 22 Nov - 17:04



The Sound of Silence

Après une partie rapide de Minecraft qui lui faisait découvrir les joies de vagabonder sur les terres d'Asgard, il était temps pour lui de changer de décor.. Et d'embraser celui de la ville parisienne. La réalité ne nous rattrape que trop vite. Il faisait particulièrement froid, en cette journée pré-hivernale. Elle annonçait sans nul doute le départ prochain de l'automne et ses belles couleurs. Il allait les regrettait.. Il aimait parfois s'installer au bord de sa fenêtre pour découvrir les feuilles virevolter  et danser au gré du vent. Un romantique? Pas vraiment, plutôt un rêveur un peu dépassé par ses pensées parfois. Comme à cet instant précis, qui, au lieu de le mener vers la station métro la plus proche pour ne pas rater son rendez-vous imminent, le mène plutôt vers une boulangerie pour la dégustation d'un pain au chocolat. Il est plus de 16h après tout… Un besoin de se remplir la panse est normal. Il ne fait que suivre ses plus bas instincts apprise jeune. A 16h, c'est l'heure du goûter et du jus d'orange. Bon, il serait peut-être temps aussi de te retrouver dans ton train si tu veux arriver à l'heure mon grand. Le voilà dans son métro, direction son point de rendez-vous. 

Père Lachaise. Qui ne connait pas ce cimetière? Immense, un vrai labyrinthe de tombes, aussi éparses et grandioses les unes que les autres. Mais surtout, aussi grandiose que les morts qui y sont inhumés. Le temps était particulièrement doux, avec un petit soleil chatoyant. En fin d'après-midi, rien de tel que de rencontrer une personne qui fera de son prochain article une vedette. Il espérait fort de cet entrevu, à dire vrai. Son site devenait doucement mais, surement, une référence en matière de créature. Surpassant parfois, de loin, les grands sites d'informations et devenant ainsi même une référence fondamentale pour ces derniers. Ses efforts et ses recherches payent enfin. 
Il venait de passer sa journée à collecter de nouvelles informations, à contacter des individus de toute part pour des interviews, pour des indications voire des preuves. Beaucoup lui répondent ou le contactent spontanément, ils semblent absolument convaincus du bien fondé de leurs dires. Et c'est là que son principe de vérité est mis à rude épreuve. Déceler le vrai du faux est un travail titanesque qui mériterait un super-pouvoir du genre télépathie. Mais non, il n'en est pas encore là, même après avoir dévoré des centaines de livres relatant les capacités à lire en une personne, la possibilité du mentalisme à la Patrick Jane. 

Mais revenons à notre rendez-vous. Il aurait pu, en effet, lui donner rendez-vous devant bien des tombes. A commencer par celle de Molière, celle de La Fontaine, Balzac, Proust, pour verser dans les stars majeures françaises, ou encore Oscar Wilde, si on veut faire des infidélités littéraires à la France. Mais non, rien de tel. La tombe qui les réunira sera celle de Elisabeth Alexandrovna Stroganoff. Une baronne russe aussi atypique que le mausolée où a été enterré son corps. Immense, grandiose, impressionnant.. L'endroit ne passe pas inaperçu. Il se demandait si quelqu'un se trouvait avec la morte en ce moment même.. La rumeur ne promettait-elle pas les gains de la baronne à une personne restant auprès d'elle? Car en effet, son histoire est curieuse. Russe, mariée à un compte, elle meurt mais non sans laisser, selon beaucoup, une curieuse légende derrière elle. Toute personne résidant dans son tombeau 365 jours et 366 nuits, passant toutes ces secondes auprès d'elle, se verra attribuer sa fortune. Personne ne réussit à accomplir le geste sans devenir fou avant d'atteindre le but... A contrario, on dit que cela est tiré d'une des histoires de Shaerazade du conte des Milles et une nuit.. Gabriel en a une toute autre version. 

Dans tous les cas, il ne savait pas vraiment à qui il avait à faire. Il avait particulièrement besoin de voir la personne en vrai car trop de fous semblent se promener en ces temps troubles, racontant bien des fantaisies. Il devait s'assurer que la personne parlait par expérience. A vrai dire, il n'était même pas sur si c'était un garçon ou une fille…Bah, Adelaide, ça peut-être un mec non? 
En bref, adosser à la tombe, il attendait l'asexué (pour le moment) Adelaide..

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Adelaide Beaumont
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MessageSujet: Re: The sound of Silence   The sound of Silence EmptyJeu 26 Nov - 0:57



The Sound of Silence

 Son visage s'affiche partout. Elle le voit là où elle pose les yeux. Dans l'ombre des carillons qui pendant du plafond de sa chambre. Dans la mousse qui stagne dans l'évier. A côté de son reflet dans le miroir.. Ce qui est stupide car ce n'est pas possible. En fait, c'est ainsi depuis qu'elle a contacté cet homme. Un certains Gabriel. Un acte de vengeance stupide. Enfin surtout le besoin de se défouler auprès d'un parfait inconnu qui écoutera tout sans lui demander de la fermer. Adelaide est passée par toutes les étapes concernant cet entretien. L'excitation. Le doute. La peur. L'envie. Le regret. L'excitation de nouveau et maintenant c'était simplement l'hésitation alors qu'elle se dirigeait vers son destin. Bien évidemment elle demandera à rester anonyme. Le maître n'aura jamais vent de cette histoire, mais c'était pour elle. Se vider de toute cette rancune d'une telle manière, elle doute que ça soit la chose à faire. Elle avait donc hésité pendant des heures avant de se décider à y aller. Pas totalement certaine de lui donner ce pourquoi il se déplaçait, mais déjà sa présence était une victoire.
L'humaine essaie de se convaincre que son choix n'est pas mauvais. Qu'elle ne risque absolument rien, mais l'impression de trahir son employeur reste dans un coin de sa tête. Partager avec un inconnu ce qu'il avait souhaité partager avec elle et seulement elle. Jusqu'à l'arrivée de la femme parfaite. Les cheveux de feu qui ne craquerait pas pour elle ? Elle hésite. Maltraite ses doigts. Arrache son vernis. Se mord la lèvre inférieur. Elle ouvre la bouche, forme des mots qui ne sortent pas. C'est une conversation privé entre elle et son esprit. Elle cherche le pour et trouve du contre. Souhaite partir en courant, mais des bonnes raisons de partager son savoir se bousculent dans sa petite cervelle. Un portail n'a jamais semblé autant angoissant pour elle. Sa vie pourrait changer à cause de ce rendez-vous. Il pourrait la renier. La mettre dehors une nouvelle fois. L'idée lui traverse l'esprit et elle frémit. C'est horrible. L'image de l'homme seul attendant la jeune femme désespérant. L'attendant elle se dessine dans sa tête et elle ne peut pas. Ce n'est pas l'éducation qu'elle a reçu. Adelaide avance, s'arrête, recule. Une danse étrange avec laquelle elle dérange certaines personnes qui souhaiteraient rentrer dans  le lieux. On la bouscule un peu, mais elle profite du mouvement pour entrer dans le cimetière. Le plus difficile est fait alors qu'elle s'écarte un peu de la foule. Les doigts fouillent dans le sac pour en sortir un morceau de papier qui ne ressemble plus à grand chose. Quelques lettres sont effacées, mais une bonne partie est encore lisible. abeth Alexandrovna Stroganoff. Les yeux se plissent pour décrypter le plan. Tête en l'air, la demoiselle a encore oublié ses lunettes. Elle enregistre les informations qu'elle arrive à lire et se met en quête du lieu où l'attend l'inconnu. L'humaine voyage entre les tombes. Lit à voix haute les noms des morts. Sa petite balade prend le double du temps prévu, mais elle en oublie son dilemme.
La mausolée se dresse devant elle. La respiration se fait plus rapide surtout quand elle le voit. Elle imagine que c'est lui, l'homme seul qui attend. Quelques regards autour d'elle puis s'avance. « Gabriel ? » La voix inaudible trahit la sensation peu confortable qu'elle ressent. Elle hésite toujours, doute sur ce rendez-vous. Raclement de gorge et sourire timide. « Vous êtes Gabriel ? » Ça serait stupide de perdre son temps avec un inconnu qui n'est pas le sien. Surtout que le temps, elle n'en a pas énormément à lui accorder. « Par contre je vous préviens, je travaille ce soir. Je ne vais pas pouvoir rester trop longtemps. » Elle a choisi la bonne journée. Son excuse est toute trouvée si l'envie de partir en courant se présente. Elle pourra rester plus longtemps si l'envie se fait sentir. Pas vraiment d'heure pour commencer et de toute façon le maître est mal placé pour exiger une telle chose à présent.
Son regard se détache de lui pour se poser sur le monument. « Intéressant comme choix. » Il n'a pas choisi la facilité. Une tombe réputée où les touristes se bousculent. Il a préféré le mystère et rien avec ça, elle sait qu'il mérite sa confiance.  

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Gabriel Zoweiz
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MessageSujet: Re: The sound of Silence   The sound of Silence EmptyVen 27 Nov - 23:30



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Il aimait le silence morbide des cimetières. Leur simplicité…. cette tranquillité était assez paradoxale. Se promener entre ces tombes, apprécier la compagnie plutôt morte que vivante des personnes, voilà un esprit qui sied à merveille à notre gus. Il regardait les touristes s’affairaient entre les dédales parisiens, tentant tant bien que mal de distinguer une silhouette qui serait familière et qui s’approcherait de lui. Mais en vain. Pour l’instant, rien. Il était tenté de lui envoyer un message, mais ne voulant pas paraitre trop pressant, il s’abstint. Et il n’était même pas certain de l’heure qu’il était. Tout ce qu’il savait, c’est que cela lui paraissait être une éternité déjà, alors qu’il venait à peine de se pointer. La patience n’est pas son fort, disons.

Il venait de finir sa deuxième cigarette lorsqu’une petite voix brisa son silence intérieur. Et donc voila son rendez-vous devant lui.
Et… c’était bien une fille à laquelle appartenait le prénom Adelaide. Comme s’il y avait un grand doute. Stupide. Mais il s’attendait certainement à une femme, d’un certain âge.. pas à une fille. Elle avait quel âge ? 17 ans ? 18 ans ? Pouvait-il franchement la prendre au sérieux ? Mais en vue de sa timidité, elle ne semblait pas à l’aise… Donc elle ne se serait certainement pas présentée devant lui si ce n’était pas sérieux n’est-ce pas ? A moins de très bien jouer la comédie. Mais il en doutait, une histoire d’instinct et de nature humaine entremêlé à sa connaissance pointue de certains comportements. En bref, il était ravi de la rencontrer enfin, pour mettre un visage, un corps, une personnalité, sur ce prénom aux sonorités féminines, oui.

« Ouaip, c’est bien moi. ça va ? Tu peux me tutoyer hein. » Il avait horreur du vouvoiement, qu’il considérait une barrière dans les interactions humaines fort inutile. Et puis, quoi de mieux pour commencer à mettre à l’aise une personne avant quelques questions pointilleuses? Il fut surpris par la suite de ses propos. « Tu travailles ?! » Mais quel âge as-tu ma petite? Il la pensait au lycée, à tout casser. Sa question vint un peu facilement, il a une tendance à laisser échapper ses pensées, déblatérant ses idées facilement. Mais pour le coup, il se demandait quel type de travail elle faisait.. Secrétaire ? Hôtesse de caisse? Peut-être était-elle en réalité une de ces filles.. vous savez.. escort ? Et c’est la raison pour laquelle elle souhaitait parler aujourd’hui, se délivrer de sa dernière rencontre ? Hm. Tant de possibilités à exploiter.. Son intérêt était piqué au vif.

Un sourire se dessina sur son visage. Autre chose qu’il contrôlait très peu : ses expressions faciales. Oui, il était ravi que le choix qu’il ait fait semblait intéressant à la jeune fille. « Tu connais? Son histoire est des plus intrigante n’est-ce pas? Qui voudrait rester autant de temps dans une tombe ? Concrètement ? Pour une simple légende.. à moins que… » Il ne termina pas sa phrase. C’était moins pour intéresser la jeune fille que pour réfléchir. Il avait la fâcheuse tendance à s’embringuer dans ses propres réflexions internes. Etait-il judicieux de lui en parler, elle n’était pas ici pour cela. Ce devrait être l’inverse plutôt, elle qui révélait les choses et lui qui l’écoutait. « Ah oui ! Tiens. » Il lui tendit un petit sac fermé, un grand sourire affiché. « Une viennoiserie. J’avais faim, j’ai mangé le mien et je t’en ai pris un aussi. » Un pain au chocolat, parce que sa générosité n’a d’égale que sa sympathie, semble-t-il.

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Adelaide Beaumont
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MessageSujet: Re: The sound of Silence   The sound of Silence EmptyDim 29 Nov - 23:55



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Une vague de confiance, de bien-être déferla au moment exact où il posa ses yeux sur elle. Bien que le goût encore présent de la peur et du doute tapissait l'intérieur de sa bouche, elle su qu'elle pouvait lui faire confiance. Enfin autant qu'on pouvait faire confiance à quelqu'un qui était à la tête d'un tel site. Depuis la prise de rendez-vous, Adelaide avait pensé à lui. Elle avait imaginé les moindres secondes de cette entrevue même le physique du jeune homme. Sur ce point, elle s'était totalement trompée. L'humaine s'attendait plus à tomber sur un Richard Langly qu'un homme sorti tout droit d'une publicité pour du shampoing. On lui avait appris à ne pas juger sur le physique, mais les idées naissaient toutes seules quand elle rencontrait quelqu'un. C'était plus fort qu'elle. Jamais rien de bien méchant. Ici, ce fut une bonne surprise. Ce n'était pas le vieil adolescent négligé qu'elle avait en tête qui se tenait devant elle. Ce n'était pas un homme devenu fou d'obsession pour cette cause étrange. Ça c'est un jugement, en réalité, elle ne le sait absolument pas, mais ça ne serait tarder.
« D'accord, je vais essayer de ne pas l'oublier. » Son cerveau fonctionne rapidement, beaucoup trop pour se rappeler de certaines choses. Les sujets vont et viennent, se remplacent avec une facilité déconcertante. Avec l'habitude, elle ne se perd pas, mais elle se fatigue toute seule alors ne parlons pas des autres. Souvent on lui a demandé de se taire, mais c'est un peu comme demander à un escargot d'arrêter de baver. On lui retire la seule chose qui lui permet d'avancer. « Ça va, il fait un peu frais, j'ai pas beaucoup dormi et je veux pas aller au travail, mais sinon je vais bien. Pas de quoi me plaindre. »  D'une simple question découle une phrase interminable. C'est Adelaide, qu'il s’habitue directement. Faut espérer qu'il ait ramené de quoi enregistrer la conversation ou alors qu'il prend très vite des notes. « Oui, c'est ce que je viens de dire. Enfin je crois. » Le doute se lit sur son visage. La jeune femme n'a plus aucune idée de ce qu'elle lui a dit quelques secondes auparavant. Elle se frotte la tempe comme pour revenir en arrière, mais ce moment s'est déjà envolé. « Pourquoi ? C'est étrange ? Vo...Tu  sembles surpris. » Les sourcils froncés, l'humaine se demande bien pourquoi Gabriel est étonné. Quelle image peut-elle bien renvoyer pour qu'il réagisse ainsi. Ou peut-être qu'il est simplement interloqué par le fait qu'elle travaille de nuit. Effectivement, c'est un peu étrange. Ce monde inversé où les humains vivent la nuit et dorment le jour par besoin et non par désir. « Je n'ai pas vraiment le choix. C'était ça ou quitter Paris. Ce n'est pas que j'aime cette ville, mais je la préfère au château. » On ne peut pas l'arrêter ! Elle parle trop, beaucoup trop. Et elle qui pensait pouvoir s'abstenir de parler. Les détails sur le maître vont sortir sans problème à partir du moment où il posera la question.  
Son regard s'arrête sur chaque détail du mausolée. Elle acquiesce en souriant. « Jacob dit que toutes les légendes ont une part de vérité. L'être humain n'est pas capable d'inventer des choses sans une base réelle. C'est bien dommage, n'est-ce pas ? » Cette question n'a pas besoin de réponse. Adelaide ne s'attend pas non plus à ce qu'il lui réponde. Elle se parle à elle-même. Évoque Jacob. Le mort encore au présent. «Ça ne me dérangerait pas. »  Elle regarde Gabriel et reprend aussitôt. « Je n'ai pas besoin de cet argent, mais je suis certaine qu'elle ne pourra pas me dire de me taire. C'est toujours une bonne chose dans une conversation.»  Bien évidemment, le seul avantage qu'elle voit dans cette histoire est de pouvoir parler autant qu'elle le souhaite. Elle pourrait penser à voix haute pour s'occuper, mais l'absence de réponse deviendrait vite un problème.
 Les yeux se posent sur le petit sac, elle hésite à le prendre. Essaie-t-il de l'acheter avec une viennoiserie ? Ça n'a pas vraiment d'importance car avec ou sans, certains détails lui échapperont. Il en aura sans doute pour le prix du pain au chocolat même peut-être un peu plus si il trouve le bon moyen pour la faire parler et ce n'est pas très difficile. « C'est vraiment gentil. Merci. » Adelaide prend le sac. C'est bien la première fois qu'on pense à elle depuis un petit moment. Ce n'est qu'un pain au chocolat, mais il n'était pas obligé. Elle aurait presque envie de le prendre dans ses bras pour le remercier. « Je n'ai rien pour toi. » Rien à lui donner en échange et elle se sent mal pour ça. Dans sa famille ça fonctionne ainsi. On reçoit et on doit donner en retour pour montrer sa gratitude. « Je sais ! » Son visage s'illumine. Pendant quelques secondes elle est ailleurs, le visage est vide, mais à son retour elle est toute excitée. « Jacob a l'habitude de me raconter des histoires quand je lui donne quelque chose. On peut faire ça ! Je peux te raconter une histoire. » Elle ouvre le sac pour prendre un bout de la viennoiserie. «Je peux même aller jusqu'à deux histoires. » .

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Gabriel Zoweiz
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MessageSujet: Re: The sound of Silence   The sound of Silence EmptyLun 7 Déc - 17:40



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Il se demandait ce qu'il ferait s'il y avait des pouvoirs éparpillés parmi les humains... Et si lui pouvait en avoir un, quel serait-il. Son imagination est débordante à ce niveau la, peut-être aurait il eu la capacité de voir les morts. Ça ce serait un chouette pouvoir. Il pourrait demander les secrets des morts comme les secrets des présidents., il irait voir Mitterand ou De Gaulle. Pas très glamour. Ou mieux, les américains comme Nixon ou un autre dans ce goût-là. Un autre des pouvoirs qu'il aurait aimé avoir est de lire dans l'esprit des gens. Pouvoir déceler le vrai du faux, les sonder pour mieux les appréhender, déceler leurs secrets et les dévoiler au grand jour. Ce serait merveilleux ! 
Mais redescends sur terre Gab et occupe toi de ce qui se passe maintenant. Venait-il de gagner au loto sans le savoir? C'était une bavarde ! Merveilleux, il n'allait pas s'ennuyer. Ça allait mieux se passer qu'avec les personnes qui ne pipaient mots ou à peine. Il lui sourit avant de lui répondre : « N'y va pas au pire. T'as le droit d'être malade de temps en temps. Je te ferais un mot. » Héhé. C’est une excuse qu’il avait souvent utilisé lorsqu’il allait encore à l’école, signature de sa maman non nécessaire, puisqu'il l'imite très bien.
Il est vrai qu'il n'avait pas de problème d'envie ou pas de travailler, il faisait tout par passion. Mais il comprenait les prérogatives des personnes qui devaient travailler. Il espérait simplement qu'elle le faisait plus par passion et moins par besoin.. 
De sa personne découlait une forme de pureté propre à la jeunesse, plutôt gentille et agréable. Et très mignonne. Ce qu'il ne manqua pas de le lui faire remarquer.. Son semblant de jeunesse, et non sa beauté, bien entendu. « Tu fais très jeune, ça m'a simplement surpris. Je te pensais étudiante ou lycéenne.. ». Elle semblait être le genre de personne tête en l'air et dans les vapes. Et ce n'est certainement pas lui qui allait le lui reprocher. Il était pire. 

Il ne pouvait qu'être d'accord avec ce Jacob. Effectivement, selon lui aussi les rumeurs avaient une certaine véracité. Elles viennent forcément d'une histoire vécue puis embellie de bouche en bouche.. N'était-ce pas la le propre de l'humanité que de rendre les histoires fictives pour mieux les assimiler ? Ce qui est terrifiant, horripilant ou néfaste ne peut, semble-t-il, qu' appartenir au domaine de l'imaginaire. Or nous savons bien que la comtesse Elizabeth Bathory se baignait dans le sang de jeunes vierges pour garder son éternelle jeunesse.. « Dommage? Je ne sais pas. Les histoires sont souvent embellies, alors les légendes, cela ne m’étonnerait guère. Mais ça a son charme aussi, le fait de se dire que certaines légendes peuvent être vraies. »

Il ne s’attendait absolument pas à grand chose de sa part en réalité, mais simplement sa présence. « Je te remercie déjà d’être venue. C’est amplement suffisant. » Des témoins qui se rétractent, il en avait eu plusieurs. Alors lorsqu’un va jusqu'au bout et le rencontre, c’est un bon moment. « Oh oui! J'aime les histoires. Et j'espère bien que tu iras jusqu'à 2.. Ou plus. Tu veux marcher un peu? Histoire de nous réchauffer. » Il était très friand de ce types d’offres, forcément. Sa grand-mère lui en contait assez souvent, depuis sa plus tendre jeunesse. Qu’il ait 5 ou 26 ans, cela n’y changeait rien, il aimait ça. Il suffit de regarder ses yeux s'illuminer en voyant une telle perspective. De quoi être heureux !

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